GravelMan Jura

Retour sur une belle aventure GravelMan

GravelMan, c’est quoi ?

GravelMan est tout sauf une course, une aventure pour certains, une découverte pour d’autres, voire un défi. Il n’y a ni classement ni podium à l’arrivée.

En quelques mots, les événements GravelMan sont organisés par Steven Le Hyaric, si vous ne connaissez pas le personnage, vous loupez un vrai phénomène ! Chaque mois, un peu partout en France et dans le monde, un événement GravelMan est organisé. Route ou Gravel, il y en a pour tous les goûts, 120 km ou 350 km à vous de choisir. Une heure approximative de départ, une trace rondement étudiée par Steven, vous aurez besoin d’un bon GPS et… d’un peu de mental quand même ;D.

Pour mon premier GravelMan, j’ai pris l’aventure depuis le Jura, à seulement 60 km de la maison. C’était pour moi l’idéal après un mois d’août surchargé de travail. Je savais qu’un bon week-end sur mon bike me ferait le plus grand bien. J’ai donc pris l’option Gravel sur la map 350 km.

J−1

Le vélo est toujours dans mon garage sur le pied d’atelier. Changer les roues à moins de 48 heures du départ n’est peut-être pas si judicieux… il me reste encore les freins à régler qui font de la résistance…

Il est 15 heures. Le vélo est enfin prêt, mes affaires aussi et me vient la bonne idée de vouloir y aller à vélo! Aucune envie de faire le Gravel pour me prendre 70 km de bitume, je prends la route et charge les affaires dans le van que Polo ramènera quelques heures plus tard, lui aussi participe à l’événement, non pas sur UNE distance mais sur le doublé des 350 et 120 km de route !

Après 3 heures sur mon bolide, me voilà au camping. Polo arrive cinq petites minutes après moi et nous passons la soirée avec le reste des participants et de l’organisation autour de bières et de pizzas !

On finit de préparer les vélos pour le lendemain avant d’aller se coucher, le réveil est très tôt demain, autant profiter un max de notre nuit.

C’est le jour J.

Il est 5 h 15, le réveil sonne. La tête encore dans la brume, j’enfile mes affaires et sors du van. Je file à l’accueil du camping prendre un café, histoire de me réveiller un peu… J’ai complètement oublié d’apporter de quoi petit-déjeuner et je vais donc devoir partir le ventre vide. Enfin pas si vide, j’ai quand même mangé deux pizzas la veille au soir !

Il est 6 heures. Steven nous fait un petit discours de départ et voilà plus de 100 vélos de route et gravel confondus qui se lancent à la lumière des lampes et frontales !

Après moins de 5 km de route, on bifurque dans un chemin au milieu les bois. Je suis dans un petit groupe qui roule à la même allure que moi. On fait tous un peu connaissance. Ça monte, ça descend, pour le moment c’est plutôt rigolo même si je sens une énorme fatigue de mon côté. On arrive sur une piste cyclable, le soleil commence à faire son apparition.

Arrivés à Gex, on reprend la route pour monter une grande partie du premier col. On a les honneurs d’un magnifique lever de soleil ! Je discute avec plusieurs personnes et, arrivée à la portion gravel, je sens bien que je n’ai vraiment pas de jus. Pas de petit-déjeuner dans le bide, une grosse fatigue mentale des semaines passées… je ne suis pas dedans ! J’avais bien dit que je le ferais super cool pour profiter et prendre un peu de temps pour moi, mais là, clairement, je suis dans l’épuisement le plus total. Je mets rapidement le pied à terre pour marcher à côté de mon vélo et finir de monter le col vers Mijou.

En haut, la vue est magnifique. Je trouve de quoi remplir mes bidons et je prends la direction de la descente. On est dans un chemin blanc et je reprends mes marques doucement sur le gravel. Nouveau petit village, une épicerie vient juste d’ouvrir, j’en profite pour faire le plein de gâteaux secs. Enfin un petit-dèj’ !

Les gâteaux et cette courte descente m’ont redonné un peu d’énergie, mais ce n’est que pour une courte durée, à peine le village passé que je suis de nouveau dans une belle et longue montée sur les chemins, je pousse de nouveau mon vélo.

Le temps passe mais ma bonne humeur tant attendue ne vient pas. Le paysage est magnifique, je le prends en lot de consolation !

Déjà plus de quatre heures que je suis partie et je finis par me faire une raison, ma tête est épuisée par ce mois d’août, j’ai besoin d’un vrai repos et pas de faire la maline trois jours dans la forêt. Je prends une décision qui va changer mon regard sur cette aventure. Si demain soir à 21 heures je suis encore sur la trace, je quitte les chemins, reprends la route et rentre en stop ou en train.

J’acte cette décision avec moi-même et la pression part immédiatement. Je prends réellement conscience de ce que je fais et j’apprécie chaque kilomètre qui m’amène au village de Saint-Claude, le royaume des maîtres pipiers !

Je tombe sur un petit café où j’en profite pour faire une halte de cinq minutes avant de repartir à la recherche d’une boulangerie pour me ravitailler. Je ne trouve qu’une pâtisserie et repars avec une énorme tranche de browni recouverte de chocolat et un sablé au chocolat. Quelle bonne idée par 30 °C… !

Je rejoins la forêt toujours seule au monde, je monte les bosses à pied et m’amuse en prenant de plus en plus d’assurance sur les faux plats et les descentes.

Arrivée à Morbier, il est 14 heures passées. Pas âme qui vive dans ce village alors que j’ai très faim ! Le seul commerce ouvert et rapide que je trouve est un café. C’est parti pour une pause de dix minutes, café et eau gazeuse engloutis plus vite que le temps passé à faire ma commande. Je profite de cette pause pour rechercher le supermarché le plus proche pour me ravitailler.

Je n’ai à sortir que d’un kilomètre de la trace pour trouver un commerce ouvert. Je ravitaille mon ventre et mes sacoches pour les prochains kilomètres et repars sur la trace.

Les kilomètres et les heures passent, je suis avec moi-même et la nature sur des traces que je n’aurais jamais soupçonnées exister, ma bonne humeur revient à petit trot.

Je croise un participant au détour d’un virage dans les bois, il est sur le bas-côté, vélo retourné. Je lui demande s’il a besoin d’aide. Il est victime de nombreuses crevaisons et le préventif visiblement ne fait pas son effet… il a exactement le même souci que j’ai eu sur la RAF en juin : la chaleur empêche le préventif d’effectuer son travail et de colmater les trous. Je lui conseille de mettre des mèches et continue mon chemin, quelques kilomètres de plus dans le bois, je commence à trouver le temps long. Je fais une pause près d’une petite cabane dans les bois et c’est à ce moment-là que le cycliste refait son apparition, visiblement il n’a plus de problème sur son pneu. Je lui emboîte le pas quelques mètres derrière lui pour profiter d’un peu de compagnie.

Mais sa compagnie est de courte durée, rapidement nous nous perdons de vue. J’arrive dans un petit hameau nommé La Fromagerie, une halte glace ne serait pas de refus ! J’avance sur la trace et tombe sur trois participants qui venaient eux aussi de faire un arrêt. On discute un peu, ils comptent tirer encore quelques heures, et ont pris de quoi dormir pour cette nuit. Décidément, je ne trouverai personne pour rouler avec moi… Je repars quelques minutes après eux et malgré une belle descente sur la route que je prends pleins gaz, je ne les rattrape pas. J’arrive sur les bords du lac de Chalian et l’envie d’y plonger est très forte, mais on est déjà en fin d’après-midi et passer la nuit avec un cuissard qui n’aurait pas eu le temps de sécher me fait vite changer d’avis. La possibilité d’y aller nue comme un ver n’est pas non plus envisageable vu le monde sur la plage du lac… Je continue donc mon chemin.

J’arrive à un camping fermé par une clôture. J’ai beau regarder à de nombreuses reprises la trace, je suis bien dessus. N’étant pas à une aventure près, je passe mon vélo et moi-même par-dessus la barrière. Je n’avais pas envisagé d’être prise tel un mouton dans son enclos et à peine cent mètres plus loin, rebelotte !

Je quitte le bord du lac pour une énième côte. J’entends parler derrière moi, trois cyclistes arrivent à ma hauteur, tiens c’est les 3 compères croisés à ma pause glace. Je leur demande comment ils peuvent être derrière moi alors que je ne les ai pas dépassés. Ils ont eu la riche idée d’aller faire un plouf dans le lac. Je prends leurs roues et on commence à discuter. Les kilomètres passent et je suis toujours bien au chaud dans leurs roues. Ce petit moment avec du monde et à l’abri du vent me fait un bien de fou ! Ils ont prévu un arrêt repas à Champagnole, je décide de m’arrêter avec eux.

Je ne vous l’ai encore pas dit… mais je flippe de la nuit, genre vraiment beaucoup… Et dans les bois, rouler seule est ma plus grande peur ! Alors profiter d’un petit groupe, quitte à prendre une pause plus longue pour les attendre ne me dérange pas !

Un gros taco englouti, on repart dans la nuit qui est vite tombée ! On roule encore plusieurs kilomètres mais l’un des 3 camarades n’a pas digéré le repas. Je comprends vite que je vais devoir bientôt continuer seule ! Par chance, je suis encore avec eux quand on passe devant une ferme gardée par cinq énormes chiens qui sont visiblement inoffensifs, mais qui, vu les aboiements, ne sont pas non plus très heureux de nous voir passer ici !

Je finis par avouer aux trois compères que je flippe vraiment de rouler seule cette nuit dans les bois… J’aurais dû me taire ! Voilà que Kevin, qui est de la région, me dit qu’ici les bois sont remplis de loups. Je pense d’abord à une mauvaise blague, mais pas du tout !

Comment vous dire que là, c’est la peur aux jambes que je roule ! Ils ne tardent pas à me laisser en me proposant quand même de camper avec eux, mais je n’avais pas prévu de m’arrêter si tôt et pas pour plus d’une ou deux heures… je dois donc continuer seule ! Je fais cinq cents mètres et suis prise d’une terrible crise de panique, mon esprit par en sucette et je commence à avoir beaucoup, beaucoup trop d’imagination. Je regarde ma carte, je dois bientôt sortir des bois et j’aurai quelques kilomètres sur la route. Un répit pour mon imagination.

Arrivée au croisement de Censeau, un distributeur à pizzas me fait de l’œil. Il est minuit et je commence à avoir de nouveau faim. Je m’approche. Ce n’est pas un distributeur à pizzas mais – encore mieux – à fromages ! je sors la carte et me régale à même le sachet en croquant dans mon morceau de fromage ! Je me pose et analyse de nouveau la carte, je vais bientôt repasser dans les bois et je ne serai même pas sur une piste. Là c’est trop pour moi. Je me rends à l’évidence, je dois trouver où dormir dans le village et repartir demain à l’aube. Au moment où je lève les yeux de la carte, je vois passer un cycliste. Je lui fais des signes et lui dis que le ravito c’est par ici ! Jérôme s’arrête, lui aussi profite du fromage et je discute un peu avec lui pour savoir comment il envisage la nuit. J’ai de la chance, il va rouler. Je lui demande alors si je peux me joindre à lui et nous repartons tous les deux sur la trace.

Nous passons dans les bois. La trace n’est pas évidente à suivre de nuit et nous passons un peu de temps à jardiner sur certaines parties. À ce même moment ma sacoche de selle s’ouvre… je vérifie que rien ne soit tombé et la referme aussitôt !

On commence à bien fatiguer et on décide que le prochain village nous servira d’étape pour dormir quelques heures. Nous arrivons à Vaux-et-Chantegrue. On s’abrite sous les escaliers de la salle des fêtes, je trouve une belle palette pour en faire mon lit !

J’ouvre ma sacoche de selle et là, je comprends que j’ai bien perdu quelque chose dans les bois… ma doudoune ! Je n’avais pas prévu de dormir sur la trace, j’avais donc juste pris ma doudoune et un petit oreiller.

Je vais donc faire avec ce que j’ai : une palette plus mon casque (pour étendre mes jambes, la palette étant trop petite), un oreiller, mes manchettes et jambières et ma couverture de survie.

Il est 2 heures quand nous posons le camp. Jérôme prévoit de dormir trois heures. J’aurais voulu faire moins mais… paralysée par la peur, autant que je me repose. Il est 2 h 50 et le claquement de mes dents me réveille, je suis frigorifiée, la brume est tombée. Je me mets en position fœtale, me recouvre entièrement de la couverture de survie et j’attends que le temps passe avec des phases de microsommeil.

Jour 2

La clocher de l’église sonne 5 heures. Allez debout ! Je fais le tour du bâtiment pour me réchauffer mais mes dents n’arrêtent pas de claquer. Jérôme sort de son sac de couchage et n’ose pas me dire qu’il a eu un peu trop chaud. On commence à remballer. Il me donne un petit-déjeuner lyophilisé. La nuit a été mauvaise, mais le petit-déjeuner pris à même le sachet me réjouit en attendant la première boulangerie. Je m’emballe de la couverture de survie, enfile mon coupe-vent et nous repartons.

J’ai de nouveau vite chaud avec toutes ces montées. On arrive près d’une cabane où l’on retrouve le cycliste que j’ai croisé en début d’après-midi hier et qui visiblement a toujours des problèmes avec ses roues. On arrive rapidement à Metabief où je décide de dévaliser la boulangerie. Moi qui suis habituée au prix d’Annecy, j’ai fait une drôle de tête quand avec mes trois viennoiseries et mon grand café la boulangère me demande 5,50 €. À ce prix-là, chez moi, on a juste la serviette en papier… Je suis au petit-déjeuner avec Jerome et 2 autres cyclistes. On repart en même temps, mais je trace rapidement ma route seule, la journée va être longue. Il ne reste que 100 km, mais je sais que la chaleur va vite arriver, je dois avancer un max avant que le soleil ne me mette carpette !

Les montées sont bien plus longues que la veille. Je passe dans de nombreux troupeaux de vaches et finis même par leur faire la causette…

Nouvelle boulangerie à Mouthe, je refais un arrêt café et gâteaux ! Je pars pour trois grandes ascensions, autant prendre un peu de plaisir avant !

Photo Louis Mollard Medias

Je sors de la route, le GPS m’annonce 10 km de montée… ça va être long ! Au même moment, je croise le photographe, Louis, je fais une grimace, le salue et continue ma route. Quelques mètres plus loin, je repasse devant Jérôme qui a dû me dépasser pendant que j’étais à la boulangerie.

Cette montée est longue… très longue… Mais elle nous amène en direction de la Suisse. S’ensuit une belle descente sur le lac de Joux, je vais peut-être enfin pouvoir me baigner ?!

La trace est beaucoup trop haute et je ne vais pas risquer de pratiquer l’escalade pour me baigner. Je continue donc ce beau chemin, mais la chaleur commence à me faire mal et j’ai beaucoup de difficultés à rester lucide. Je dois, à plusieurs reprises dans des endroits trop techniques, mettre le pied à terre. Je finis même par faire une microsieste sous un arbre.

Sieste terminée, j’ai le moral en bas, je suis exténuée et la chaleur me tue à petit feu, il faut que je trouve une solution pour aller dans ce lac faire baisser la pression !

Petit pas par petit pas, j’y parviens enfin juste avant le village de L’Abbaye. Un plouf de quelques minutes et je file au village prendre une glace avant de franchir l’énorme bosse qui m’attend.

Impossible de la passer sur le vélo, je marche depuis le bas… les kilomètres et le pourcentage annonce une très longue randonnée. La vue est de plus en plus belle, mais je finis les bras en croix dans le champ en haut du col. Encore une pause !

Je me fais violence pour avancer. Plus qu’une grosse bosse et un petit raidard et ce sont 40 km de descente en direction de l’arrivée qui m’attendent !

Les kilomètres passent moins vite que le temps, mais j’avance. Une belle descente un peu technique me redonne le sourire ! Je sors d’un enclos à vaches à l’angle d’une ferme, la trace longe la petite maison. Je commence à prendre le chemin et me fais stopper net par la bergère : « Vous ne passez pas ici, c’est privé depuis quatre ans ! Vous revenez sur vos pas et vous faites le tour ! » Je suis démunie, je repense à cette descente et l’idée de tout remonter n’est pas envisageable pour mes jambes et ma tête. Je regarde la trace, la dame s’avance et me demande de prévenir les autres ; elle en a assez de voir circuler des vélos près de ses vaches !

Je la regarde, les yeux perdus dans le vide… « Madame, je suis épuisée. Là, je veux juste rentrer ! » Et je poursuis la route à l’opposé de la trace, je finirai bien par trouver un morceau de goudron !

Dans ma tête ça tourne vite. Une maison, donc un chemin d’accès. Je regarde la carte et vois sans faire des kilomètres et des kilomètres qu’il y a des maisons plus loin. Je suis un chemin et finis par tomber sur des pylônes électriques ; aucun fil mais pour qu’ils soient là, c’est qu’il y a de la vie pas loin ! Je suis les pylônes et après plusieurs centaines de mètres, je vois une maison et un long chemin blanc débouche sur la route nationale.

Je me retrouve après quelques minutes dans la circulation, et après des heures dans le calme de la montagne, je suis un peu déboussolée. Un van me dépasse à quelques centimètres en klaxonnant… les gens sont fous !

Après un détour de dix kilomètres je suis à quelques centaines de mètres de la trace pour l’ascension finale !

J’arrive sur le chemin et me jette au sol ! J’en ai marre ! Je fume ma clope et je vois des têtes connues arriver. Les trois cyclistes avec qui j’ai roulé au tout début de la trace ! Je discute quelques instants avec eux et on repart pour les quatre cents derniers mètres de montée !

Col du Marchairuz passé, c’est tout schuss vers l’arrivée. Je n’avais pas imaginé une fin comme ça, mais ce sont plus de 42 km de descente sur la route qui nous attendent. Je file à vive allure. Il me reste moins de 12 km, mais nous sommes bien moins haut en altitude et la chaleur me donne un violent coup bambou !

Je suis littéralement collée à la route et lutte pour voir les kilomètres passer sur ce faux plat, le village où se trouve le camping fait enfin son apparition, dernier effort pour trouver l’arrivée.

Mes pieds me font tellement mal que je finis les deux derniers kilomètres hors des chaussures.

J’arrive enfin, aucun sourire sur mon visage. Je suis cramée par le soleil et la chaleur. Polo m’attend et voit à ma mine déconfite que je suis en surchauffe…

Je pose mon vélo et file en direction de la bière ! Elle est vraiment méritée celle-là ! Je retrouve mon sourire, et nous passons la soirée avec bon nombre de participants et l’orga, autour de pizzas et bière.

Encore un compte rendu de plusieurs pages, mais pour une belle aventure comme celle-là, il faut bien toutes ces lignes !

Pour une première GravelMan, j’ai été plus que conquise par l’ambiance générale qui y régnait. Je me suis accordé pour une fois le temps de passer du temps avec d’autres personnes et c’est ce qui fait tout le charme de cette aventure.

Un grand merci et bravo à Steven pour cette belle trace, et à toutes les personnes qui l’aident dans cette organisation. Une ambiance comme celle-là, c’est bien plus qu’une simple aventure à vélo, c’est du partage, des rigolades et beaucoup de beaux souvenirs.

Si vous aussi vous voulez vivre une belle aventure, allez faire un tour sur le site GravelMan, tous les mois aux quatre coins de la France, une nouvelle aventure est à vivre. Et même si les traces ne sont pas toujours évidentes à suivre, ce qui compte c’est de finir, pas de pression, pas de temps de classement, juste de bons moments !

One Comment

  1. […] ne pas être à l’économie. Je sais que 700 km c’est long, mais pour avoir testé sur la Gravel Man Jura de partir tout doux la première journée et en avoir sous la pédale le deuxième jour, ça avait […]

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